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Mon évasion de toujours

Antony, d’Alexandre Dumas (497)

30 Mai 2021 Publié dans #Dumas, #classique, #XIXe siècle, #théâtre, #tragédie

Antony, d’Alexandre Dumas

 

Résumé : En mai 1831, au Théâtre de la porte Saint-Martin, la salle sanglote, crie, applaudit à tout rompre quand elle entend les derniers mots d’Antony. Le drame d’Antony est celui d’un bâtard que sa naissance a empêché d’épouser la femme qu’il aime. A la société qui fait obstacle à son bonheur, il oppose la force d’une passion qui emporte tout sur son passage. La sage Adèle ne peut y résister. La puissance d’imagination de Dumas, confirmée par des romans comme Les Trois mousquetaires ou Le Comte de Monte-Christo séduisait encore, dix ou vingt ans plus tard, des esprits aussi exigeants que Flaubert ou Baudelaire. La postérité a définitivement imposé le romancier. Jusque dans ses outrances, c’est le génie dramatique de l’auteur d’Antony qu’il faut aujourd’hui redécouvrir.

 

Mon avis : Au bout de treize lectures (voir Livre 121, Livre 122, Livre 123, Livre 124, Livre 125, Livre 298, Livre 299, Livre 300, Livre 303, Livre 304, Livre 478 et Livre 489) et deux déceptions d’affilée (Livre 478 et Livre 489), j’appréhendais une troisième, suivant l’adage jamais deux sans trois. Mais l’adage n’est pas vérifié pour cette fois, car j’ai particulièrement aimé cette première pièce de théâtre que je lis d’Alexandre Dumas. On y retrouve le romanesque des Mousquetaires (Livre 121), la romance de La Dame de Monsoreau (Livre 299). Ce drame en cinq actes me donne clairement l’envie de voir la pièce jouée ! Il ne se passe rien d’extraordinaire mais tout est dit, tout est utile. Et Alexandre Dumas joue un coup de maître en laissant la grandeur de cette pièce se jouer sur la toute dernière réplique, que j’ai retirée du résumé car il est parfaitement inadmissible de se faire spoiler cette réplique, qui pour moi fait toute la pièce !!! J’en profite donc pour pousser un coup de gueule contre ces éditeurs qui oublient que non, nous ne connaissons pas tous les classiques, personne, et qu’il faut nous laisser les découvrir. Encore une fois j’ai eu l’intelligence de lire la préface après avoir terminé la lecture de la pièce (logique quand tu nous tiens), et sans regret car elle racontait tout, la pièce, l’intrigue, les cinq actes… Si je l’avais lu avant, je pense qu’il n’y aurait eu aucun intérêt à lire la pièce… Bref : je vous conseille fortement cette pièce si vous appréciez Alexandre Dumas autant que moi, mais ne lisez ni la quatrième de couverture, ni la préface, sinon je pense qu’elle perdra grandement de sa saveur, et cela serait dommage.  (10/01/17)

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T
Elle..., Je...! (ça va, je ne spolie pas trop?) ;-)<br /> Une anecdote. Je me rappelle avoir découvert cette pièce parce que mon prof de Français en prépa nous avait dit être l'auteur d'une certaine édition en "classiques Larousse", qui n'avait pas forcément été un succès de librairie... Il nous avait raconté que l'éditeur avait décidé d'envoyé tous les ouvrages non encore vendus au pilon, en refusant que lui-même les lui rachète... Du coup, lorsque j'ai fait un stage au service "retour" chez Larousse, quelques années plus tard, j'ai "récupéré" tous les exemplaires que je voyais passer (à l'époque, j'avais dû en sauver de la destruction près d'une dizaine, en un mois - mais il y a prescription, ce "vol" s'est produit il y a plusieurs décennies)!
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C'est du sauvetage, pas du vol !<br /> Savez-vous pourquoi le succès n'était pas au RDV ? Je n'ai pas lu le Larousse mais le Folio, éditeur qui me déçoit avec ses préfaces qui spoilent et ici la quatrième de couverture... Quel gâchis !