Les Borgia, d’Alexandre Dumas (489)

Les Borgia, d’Alexandre Dumas

Résumé : Tous les moyens sont bons à César Borgia (1475-1507), fils du pape Alexandre VI, pour écarter ennemis, rivaux et étendre sa puissance sur Rome. Il ira jusqu’à éliminer, par le poison ou par les armes, les membres de sa propre famille : son frère aîné, les maris de sa sœur Lucrèce et les maîtresses qui eurent le malheur de se brûler à son pouvoir et de partager son lit. Mais sa cruauté finira par se retourner contre lui… Ecrivant cette sanglante aventure, issue de la série des Crimes célèbres (1839-1840), Dumas entraîne le lecteur dans les bas-fonds de l’Histoire et fait revivre l’une des grandes figures criminelles de la Renaissance. Modèle du Prince de Machiavel, Borgia offre l’exemple d’une romantique alliance des contraires : raffinement et sauvagerie, dépravation et courage. Si l’admiration de Dumas le dispute à la répulsion, c’est qu’il y avait aussi dans ce monstre l’étoffe d’un grand homme qui, au forceps, tentait de mettre au monde l’Italie unie que le XIXe siècle peinait à réaliser.

Mon avis : Suite au visionnage de la série Borgia, j’avais acheté ce livre pour en savoir un petit peu plus et surtout retrouver mes personnages préférés. Quelle erreur !!! J’ai mis plus d’un mois à venir à bout de ce livre de 370 pages qui ne comprend aucun chapitre. C’est lourd, indigeste, on se perd dans les dates, les lieux, les personnages… Personnages dont finalement on ne parle que très peu, perdus au milieu de détails presque tous inintéressants. Vous qui me suivez connaissez mon admiration pour Dumas, dont j’ai dévoré à ce jour 12 livres (voir Livre 121, Livre 122, Livre 123, Livre 124, Livre 125, Livre 298, Livre 299, Livre 300, Livre 303, Livre 304 et Livre 478) : voilà donc ma seconde déception, après Pauline (voir Livre 478). Sauf que cette fois-ci, cela va au-delà de la déception : j’ai détesté ce livre ! J’attends l’avis de ceux qui ont lu ce livre, et pour les autres, passez votre chemin, ce livre n’en vaut vraiment pas la peine ! (16/10/16)

Comments

[tadloiducine]

Lu l'an dernier, après l'avoir "chiné" par curiosité. Si j'ai bien compris, la rédaction des "Borgia" comme composante ds "Crimes célèbres" date de 1839 ou 1840, quelques années avant que n'éclose la verve et le style flamboyant des "Dumas" de la grande époque (1844-1850): Les Trois Mousquetaires (et suite), Joseph Balsamo (et suite), Reine Margot (et suite), Le Comte de Monte-Cristo... Ici, Dumas chercherait plutôt à faire oeuvre historique et à "raconter" à ses lecteurs l'histoire de cette famille (dont ses contemporains étaient peut-être moins familiers que nous en terme de "culture populaire" - ou davantage axés sur Lucrèce?).

Oui mais pourquoi faire une œuvre historique sans parler réellement des personnes ? Ce fut là ma grande déception : lire Dumas pour découvrir un autre aspect de cette famille et être submergée de détails nombreux et insignifiants...