La nostalgie heureuse, d’Amélie Nothomb (429)

La nostalgie heureuse, d’Amélie Nothomb

Résumé : Cela faisait seize ans qu’Amélie Nothomb n’était pas retournée au Japon, son pays natal qu’elle n’a cessé d’imaginer, de réinventer. Sous sa plume et dans son cœur, il était devenu fiction. Mais dans ce récit autobiographique, tout se veut réel. L’auteure de Stupeur et tremblements retrouve des lieux, des êtres qui ont compté (Nishio-san, sa nounou adorée et l’amoureux éconduit de ses 20 ans), nous raconte ses émotions, ses impressions. Elle évoque ses rapports avec la langue apprise dans son enfance, puis oubliée. Et laisse, sans crainte ni regrets, remonter ses souvenirs.

Mon avis : Pour d’abord, pour bien suivre toutes les allusions de cette 22e lecture d’Amélie Nothomb (voir Livre 15, Livre 62, Livre 63, Livre 70, Livre 83, Livre 127, Livre 134, Livre 154, Livre 229, Livre 236, Livre 241, Livre 269, Livre 279, Livre 283, Livre 284, Livre 297, Livre 301, Livre 310, Livre 328, Livre 345 et Livre 397), il est essentiel d’avoir lu préalablement Stupeur et tremblement (voir Livre 236), Métaphysique des tubes (voir Livre 279), mais surtout Ni d’Eve, ni d’Adam (voir Livre 297). En effet, l’auteure revient, entre autres, sur ces ouvrages et notamment leurs protagonistes, comme la nounou ou le fameux amoureux éconduit. En gros, Amélie Nothomb retourne au Japon après seize d’absence, pendant lesquels ont eu lieu le tremblement de terre de Kobe en 1995 et surtout le tsunami de 2011. Ce retour est dû à une sorte de documentaire réalisé sur elle et on suit donc son parcours dans ce Japon de 2012. Ce n’est pas son plus grand livre mais j’ai tout de même passé un très agréable moment de lecture, rapide (150 pages lues en quelques heures, c’est écrit gros et le texte est très aéré) et efficace, une nouvelle fois. (04/06/15)