La nuit de tous les dangers, de Ken Follett (619)

La nuit de tous les dangers, de Ken Follett

Résumé : Southampton, Angleterre, septembre 1939. Dans un immense geyser d’écume, un fabuleux vaisseau des airs se pose sur les eaux du port. Il s’agit du Clipper de la Pan America, le plus luxueux hydravion jamais construit. Arrivant de New York, il s’apprête, pour cause de Seconde Guerre mondiale, à effectuer son dernier vol Europe-USA. Parmi ses passagers, beaucoup cherchent désespérément à fuir quelque chose de plus menaçant que la guerre : leur propre passé. Se retrouvent ainsi enfermés dans ce palace volant, pendant les trente heures de traversée, un lord anglais, fasciste notoire, et son excentrique famille, une jeune femme et son amant américain, un beau jeune homme au goût très prononcé pour les bijoux des autres, quelques individus qui semblent jouer au gendarme et au voleur, sans oublier le chef mécanicien, officier irréprochable, sur lequel s’exerce le plus odieux des chantages. Et lorsque la tempête éclate dans le Clipper, en même temps qu’elle déferle à l’extérieur de l’appareil, le merveilleux voyage se transforme en un cauchemar qui ne trouvera sa conclusion, inattendue, qu’à l’approche des côtes américaines.

Mon avis : Cinquième lecture de Ken Follett (voir Livre 287, Livre 438, Livre 439 et Livre 440) presque sept ans après avoir refermé la superbe trilogie Le Siècle (voir Livre 438, Livre 439 et Livre 440). Encore une fois, une excellente lecture où tout est réuni, une écriture fluide, un découpage parfait, des personnages attachants, d’autres détestables, du suspens, des rebondissements… Les descriptions permettent une immersion totale dans le livre : je me suis retrouvée dans cet hydravion, avec ces personnages, j’ai subi la tempête, partagé leurs émois ! Le livre ne se passe que sur quelques jours, mais ces jours ont été d’une sacré intensité. Nous sommes au début de la Seconde Guerre mondiale, en septembre 1939, il s’agit pour certains de regagner leur terre natale, les Etats-Unis d’Amérique, pour d’autres de fuir la guerre, pour des raisons politiques ou religieuses. C’est aussi le huis-clos qui rend cette histoire si captivante, ainsi que le laps de temps relativement court sur lequel elle se passe. La prouesse technique d’un hydravion de cette taille survolant l’Atlantique est incroyable, et c’est un autre point qui m’a fait aimer cette lecture. Ainsi, une cinquième lecture que j’ai appréciée autant que les quatre autres et que je vous recommande vivement.  (16/06/22)