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Mon évasion de toujours

Le chant du bourreau, de Norman Mailer (593)

7 Janvier 2024 Publié dans #Mailer, #roman historique, #peine de mort, #prix Pulitzer, #témoignage

Le chant du bourreau, de Norman Mailer

 

Résumé : Ce qui reste dans les mémoires, c’est le dénouement : le 17 janvier 1977, à la prison d’Etat de l’Utah, un peloton d’exécution mit un terme à la vie de Gary Gilmore, reconnu coupable d’un double meurtre. Pour la première fois, sans doute, un condamné refusait tout appel, tout recours et demandait que la justice allât jusqu’au bout : Gilmore exigeait d’être exécuté. Le chant du bourreau n’évoque pas seulement les évènements qui ont empli les neuf derniers mois de la vie de Gary Gilmore, c’est un livre vaste comme ces paysages de l’Ouest américain où se déroule cette histoire, un livre brûlant d’une passion dévorante, teinté souvent d’un humour rablaisien et aussi d’une infinie tristesse. L’auteur recrée dans ses détails les plus intimes et les plus sordides, les plus bouleversants et les plus étonnants, le monde tourmenté de Gilmore. Il s’appuie pour cela sur les témoignages de sa maitresse, Nicole, confrontée à un monde presqu’aussi impitoyable pour elle que pour Gilmore, sur les témoignages de sa famille, de ses amis, de policiers, de gardiens de prison, de juges, d’avocats, etc. Mais cette histoire pleine de bruit et de fureur est aussi une poignante histoire d’amour.

 

Mon avis : Ce livre a été récompensé du Prix Pulitzer du roman 1980 et comprend 900 pages. Je ne vais pas vous mentir, c’est hyper complexe à lire. Il y a une multitude de protagonistes et je me suis emmêlée les pinceaux. J’ai finir par lire en gros sans m’en préoccuper, ce qui ne nuit nullement à la lecture. Gary Gilmore a passé l’essentiel de sa vie en prison. Il finit par sortir, en liberté conditionnelle. On suit au long des pages ses dérives, ses histoires de cœur et de famille, jusqu’à ce qu’il commette l’irréparable en tuant deux personnes. S’ensuit alors son procès et sa condamnation à mort, puis les reports et les sursis jusqu’à l’exécution et la dispersion de ses cendres. Le passage sur l’exécution est assez dur à lire, et il parait assez impensable que cela ait eu lieu il y a juste 50 ans. Le travail de recherche et de documentation semble exceptionnel, mais dans l’ensemble le livre est assez indigeste à lire. C’était le livre le plus gros de ma PAL, un challenge en ce début d’année 2022, mais voilà c’est lu. Je suis impatiente d’avoir d’autres avis sur ce livre, que je vous recommande si vous avez du temps et de la patience.  (23/01/22)

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