Le Grand Meaulnes, d’Alain-Fournier (131)
Le Grand Meaulnes, d’Alain-Fournier
Résumé : Lire Le Grand Meaulnes c’est aller à la découverte d’aventures qui exigent d’incessants retours en arrière, comme si l’aiguillon du bonheur devait toujours se refléter dans le miroir troublant et tremblant de l’enfance scruté par le regard fiévreux de l’adolescence. Le merveilleux de ce roman réside dans un secret mouvement de balancier où le temps courtise son abolition, tandis que s’élève la rumeur d’une fête étrange dont la hantise se fait d’autant plus forte que l’existence s’en éloigne irrévocablement.
Mon avis : Seul ouvrage de cet écrivain, qui a succombé jeune au front en 1914, je trouve Le Grand Meaulnes niais, certes, mais assez poétique. J’ai beaucoup aimé la douceur qui émane du livre, bien que je pense que ce soit une lecture qu’il faille faire plus jeune, afin de trouver cela moins enfantin. Mais cela reste tout de même une bonne lecture, et c’est mon dernier classique avant un bout de temps ! (18/08/10)