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Mon évasion de toujours

Rhinocéros, de Eugène Ionesco (116)

14 Mai 2021 Publié dans #Ionesco, #théâtre, #classique, #XXe siècle, #absurde

Rhinocéros, de Eugène Ionesco


Résumé : « Ce sont eux qui sont beaux. J’ai eu tort ! Oh ! comme je voudrais être comme eux. Je n’ai pas de corne, hélas ! Que c’est laid, un front plat. Il m’en faudrait une ou deux, pour rehausser mes traits tombants. Ça viendra peut-être, et je n’aurai plus honte, je pourrai aller tous les retrouver. Mais ça ne pousse pas ! (Il regarde les paumes de ses mains.) Mes mains sont moites. Deviendront-elles  rugueuses ? (Il enlève son veston, défait sa chemise, contemple sa poitrine dans la glace.) J’ai la peau flasque. Ah, ce corps trop blanc, et poilu ! Comme je voudrais avoir une peau dure et cette magnifique couleur d’un vert sombre, une nudité décente, sans poils, comme la leur ! »


Mon avis : Ionesco, on aime ou on n’aime pas. Personnellement, j’adore. Cette pièce se lit facilement, l’histoire est fluide, farfelue, burlesque, parfois même grotesque. Mais Ionesco nous entraîne dans un monde tout en images, et la lecture de ses livres nous pousse toujours à réfléchir sur des sujets divers et variés, ici la sociabilité et le fait de suivre perpétuellement la masse, ou au contraire de se démarquer des autres. C’est en autre pour cela qu’on aime ou qu’on aime pas : un livre qui fait réfléchir n’est pas du goût de tout le monde, on préfère souvent lire pour s’évader. Mais là, ça change. Je vous le conseille donc, si contrairement à moi vous ne l’avez pas étudié au lycée, et vous le reconseille dans le cas contraire : on ne lit pas un livre de la même façon avec quelques années de plus ! (22/11/09)

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