L’île des oubliés, de Victoria Hislop (471)

L’île des oubliés, de Victoria Hislop

Résumé : L’été s’achève à Plaka, un village sur la côte nord de la Crète. Alexis, une jeune Anglaise diplômée d’archéologie, a choisi de s’y rendre parce que c’est là que sa mère est née et a vécu jusqu’à ses dix-huit ans. Une terrible découverte attend Alexis qui ignore tout de l’histoire de sa famille : de 1903 à 1957, Spinalonga, l’île qui fait face à Plaka et ressemble tant à un animal alangui allongé sur le dos, était une colonie de lépreux… et son arrière-grand-mère y aurait péri. Quels mystères effrayants recèle cette île que surplombent les ruines d’une forteresse vénitienne ? Pourquoi Sophia, la mère d’Alexis, a-t-elle si violemment rompu avec son passé ? La jeune femme est bien décidée à lever le voile sur la déchirante destinée de ses aïeules et sur leurs sombres secrets…

Mon avis : J’ai retrouvé ce livre dans ma bibliothèque il y   a peu, et j’avoue que suite à la lecture de la quatrième de couverture, je ne rappelais pas bien comment il était arrivé là, c’est-à-dire si on me l’a offert suite à une liste de ma part ou non. Bref, j’étais quelque peu sceptique. Au final, ce fut un excellent moment de lecture. Le livre fait 520 pages découpées en 27 chapitre et se lit très facilement : j’ai particulièrement apprécié le style d’écriture de l’auteure, fluide, direct, sans rien omettre et sans rien rajouter. Du coup, on se projette facilement dans les paysages, les villages, on visualise très bien les personnages, qui sont tous plus attachants les uns que les autres, même les aigris. L’histoire familiale d’Alexis est dure, touchante, triste et belle à la fois et le lecteur passe de ce fait par plusieurs émotions au fil des pages. J’ai eu du mal parfois à reposer ce livre pour vaquer à mes occupations tant j’étais prise dedans. Je me permets donc de vous le conseiller vivement, pour découvrir une partie de l’histoire grecque pas si lointaine de nous, sur une maladie dont on a toujours entendu parler dans des temps beaucoup plus lointains. En conclusion, j’ai adoré. (14/04/16)